La rue Pierre Boisramé est un des grands axes de communication de Saint Aignan sur Roë.
Très commerçante et passagère autrefois, elle ne peut cependant pas rivaliser avec la grande rue (aujourd'hui rue du relais des diligences), axe principale de la Bretagne à l'Anjou.
C'est une des premières rues du village à avoir bénéficier de trottoirs aménagés.
Aujourd'hui encore, la rue Pierre Boisramé reste un axe passager sur lequel on trouve de nombreux services comme le médecin, la Gendarmerie, la poste ...
Voici la rue telle qu'elle se présentait en 1906.
A droite, la belle demeure abrite aujourd'hui le médecin du village. Plus loin, on aperçoit le batiment qui abrite désormais la poste.
Remarquez les trottoirs aménagés. Au fond, par dessus les toits, on distingue le clocher de l'église. A l'angle de l'actuelle rue de la pharmacie se trouvait un café, fort prisé des marchands.
La circulation automobile de l'époque permettait d'occuper la rue sans se soucier du danger. Impossible de nos jours ...
Vue aérienne de la rue en 1920. On aperçoit de façon nette la route de Congrier. Notez le dernier batiment sur la droite : c'est l'actuelle ecole du Sacré Coeur qui à l'époque, marquait plus ou moins la fin de la commune.
La Gendarmerie est cachée, sur la droite, avant l'école. L'espace cultivé à droite, après l'école est devenu aujourd'hui un espace de verdure et le terrain de sport communal.
Le cliché a été pris du clocher.
La rue Pierre Boisramé en 2005.
C'est toujours un axe passager puisqu'il mène à Congrier puis Renazé. A l'extrème droite, on remarque le batiment de l'école du Sacré Coeur.
Quartier éloigné de Saint Aignan sur Roë, Bel Orient a toujours été à la croisée des chemins.
Sur sa gauche, on s'enfonce en Bretagne par la forêt de La Guerche de Bretagne, le pays de la Roche aux Fées.
Sur sa droite, on remonte vers Laval. Carrefour à plusieurs titres, Bel Orient a un passé actif et un café qui faisait le bonheur des voyageurs.
Aujourd'hui encore, de nombreux voyageurs hésitent en arrivant à Bel Orient : faut-il prendre à droite ou prendre à gauche ?
Avant guerre, on batifolait sur les routes. On prennait le temps de s'arreter pour déguster un bon jus de fruit frais ou une anisette. Ce cliché, pris sur le vif à l'été 1938, montre deux voyageurs devant le café-épicerie du Bel Orient.
A droite, on aperçoit la longue ligne droite qui mène à Saint Michel de la Roë.
Aujourd'hui boulevard Charles de Gaulle, voici la rue telle qu'elle était en 1909. A l'époque, il n'y avait comme batiment construit quasiment que l'école communale, bien visible sur la droite de l'image.
On aperçoit tout au fond, l'actuelle rue d'Anjou (route de Congrier). Le tampon de la poste est daté du 08 juillet 1909. Il y a presque 100 ans de cela .....
Voici un cliché de la même rue pris 30 ans plus tard, en 1939, de l'actuelle rue Madame de Senonnes (route de La rouaudière).
On ne peut pas parler d'urbanisation mais on note quand même le nombre de maisons construites depuis le dernier cliché. Notez aussi la présence du réseau électrique, à gauche. La maison tout au fond, route de Congrier, n'a quant à elle subi aucune modification depuis 30 ans.
Voici le boulevard Charles de Gaulle et la batiment qui abrite la mairie en 2005, soit presque 70 ans plus tard.
Le batiment principal a été rénové. Les trois cheminées sont toujours là. Quelques petits batiments lui ont été adjoints mais dans l'ensemble on reconnait bien la rue telle qu'elle était en 1909 non ?
La maréchaussée a toujours été présente dans les campagnes. Elle est installée à Saint Aignan sur Roë depuis tant d'années qu'on ne se souvient même plus de sa date d'installation.
Installée depuis des lustres rue Pierre Boisramé, où elle se trouve encore, elle assure la sécurité des campagnes et des lieux isolés, par tous les temps, tous les jours de l'année.
Ce cliché, pris pendant la première guerre mondiale, aux alentours de 1915-1916, est interessant à plus d'un titre...
Ils sont fiers dans leur uniforme blanc et bleu marine, bottés de brodequins à guêtres et armés d'un pistolet arnaché au baudrier !
D'abord à pied, puis à cheval, les Gendarmes en 1915 circulent à vélo et parcourent la campagne à la recherche des voleurs.
Notez la sacoche sur le guidon.
Toujours installée rue Pierre Boisramé, l'actuelle Gendarmerie date de 1965 (soit quand même 50 ans après le cliché au dessus).
Les logements sont aujourd'hui séparés des bureaux et on ne circule plus à vélo.
Modernité oblige !